Les restrictions de circulation dans le centre de la capitale repoussées à 2024 ! Ah bon !
Annoncée pour cette année 2022, mais finalement l’entrée en vigueur d’une « zone à trafic limitée » ou dans le jardin parisien une « zone apaisée » dans le centre de Paris interviendra finalement en 2024 avant les JO de paris, a annoncé la mairie depuis plusieurs semaines déjà.
C’était l’une des premières promesses de campagne d’ Anne Hidalgo lors des élections municipales de 2020.
Mais la mise en place d’une « zone apaisée » visant à limiter le trafic automobile dans le centre de Paris et à réduire la circulation de moitié est plus complexe que prévu et nécessite plus de temps .
Après une enquête publique et une étude d’impact menée avec la Préfecture de police de Paris.
Didier Lallement, a exprimé dans la foulée ses « fortes réserves sur le projet tel qu’envisagé ».
D’abord annoncée pour ce premier semestre 2022, celle-ci verra finalement le jour début 2024, avant les Jeux Olympiques et paralympiques, a annoncé la mairie.
La Ville de Paris a présenté le calendrier et les contours de cette future « zone apaisée Paris-Centre Saint-Germain ».
« Tous ceux qui ont pour destination la zone apaisée auront le droit de circuler »
La Ville de Paris a voulu selon Emmanuel Grégoire, le premier adjoint (PS) lors d’une conférence de presse « détendre le calendrier au bénéfice de la robustesse juridique et du temps de concertation ».
« Tous ceux qui ont pour destination la zone apaisée auront le droit de circuler »
« Ceux qui y vivent, y travaillent, s’y rendent pour aller au cinéma, voir des amis ou dans un commerce ».
Il s’agit d’une des mesures capitale du second mandat d’Anne Hidalgo, engagée comme jamais dans une politique de réduction de la place de la voiture dans la capitale.
Trafic de transit
Dans cette zone, qui couvrira les 4 premiers arrondissements et une partie des 5e, 6e et 7e, l’objectif est de supprimer le trafic de transit, c’est-à-dire les véhicules qui passent sans s’arrêter.
Cette fameuse « zone à trafic limitée » (ZTL) , comme la mairie l’appelait jusqu’alors, couvrira l’arrondissement de Paris Centre ainsi que le nord du boulevard Saint-Germain jusqu’à la Seine sur la rive gauche.
« Nous voulons un trafic de destination »
Trafic de destination
« Nous ne souhaitons plus de trafic de transit pour ne garder que le trafic de destination », explique David Belliard, l’adjoint écologiste en charge de la transformation et de l’espace public et des mobilités.
Pour les gens qui ont quelque chose à y faire : les magasins, aller chez le médecin, au restaurant, etc… »
D’autres pourront y rouler même si ils ne font que passer : les véhicules de secours, les bus, les vélos, les voitures en autopartage, les personnes à mobilité réduite, les taxis et les VTC.
Pendant longtemps, ces derniers craignaient d’en être exclus. Ils sont finalement autorisés à condition d’un « engagement de la profession sur le verdissement de la flotte »,
Dans le périmètre concerné, le trafic de transit représente la moitié des 350.000 à 550.000 déplacements quotidiens.
Paris a lancé sa concertation sur le projet de Zone apaisée pour Paris Centre et le nord du boulevard Saint-Germain.
Pour participer, c'est par ici : https://t.co/WIvEd47TdA
Et pour en savoir plus, dérouler 🔽
[1/9] pic.twitter.com/3DonOUkaWS— David Belliard (@David_Belliard) May 12, 2021
Qui a le droit de circuler ?
Il faudra avoir « quelque chose à faire dans la zone » pour pouvoir y circuler, résume David Belliard.
Outre les riverains ou les personnes qui y travaillent, « n’importe qui pourra venir dans la zone apaisée pour faire ses courses, aller au restaurant, au cinéma, chez le médecin ou rendre visite à des amis », complète Emmanuel Grégoire.
Il en ira de même pour les livreurs ou les dépanneurs.
Pour le transit, des dérogations seront accordées aux taxis, bus, services d’urgence et de secours, véhicules en autopartage, personnes à mobilité réduite, ainsi que pour les VTC.
Attention aux contrôles aléatoires !
Contrôle renforcée
Il faut savoir que la ville de Paris ne prévoit pas de contrôle à l’entrée de la zone.
Par contre la police municipale procédera à des contrôles aléatoires à la sortie, les personnes ne présentant pas de justificatif (ticket de stationnement, par exemple) seront verbalisés.
Une automatisation des contrôles est à l’étude.
L’accès à cette zone ne sera toutefois pas physiquement limité. Il n’y aura pas de bornes rétractables par exemple aux entrées et aux sorties. « Impossible à mettre en place » selon le 1er adjoint.
Des contrôles aléatoires seront organisées. « Il faudra justifier d’avoir une raison de venir, un ticket de caisse par exemple », précise Emmanuel Grégoire.
Des contrôles automatisés
Un système de caméras permettra également des contrôles automatisés, pour lire les plaques d’immatriculation des résidents par exemple.
« Nous souhaitons d’abord faire de la pédagogie, dans les premières semaines », assure l’élu. « Avec des panneaux explicatifs au début de la zone ».
Dans un deuxième temps, les contrevenants seront sanctionnés.
L’amende pourrait s’élever à 135 euros.
Mais ces détails doivent encore être discutés avec la préfecture de police.
La Ville de Paris doit également mener une étude d’impact avec la préfecture de police avant la mise en place de cette zone. Une enquête publique sera également lancée à la fin de l’année.
Une étude d’impact sera lancée en lien avec la Préfecture de police, a indiqué la Ville, promettant une transparence sur les résultats.
Un projet controversé ?
Mais, dans un communiqué publié en début d’année, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, avait exprimé ses « fortes réserves sur le projet tel qu’envisagé ».
En « l’état actuel des informations communiquées par la Ville de Paris », la préfecture de police redoute « des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone » et «un impact négatif pour l’activité économique de la capitale ».
« La plupart des centres-villes qui sont passés en zone apaisée ont vu leur dynamisme renforcé », avait fait valoir Olivia Polski, l’adjointe (PS) au commerce, citant les cas de Leicester, en Angleterre, de Cologne et Nuremberg, en Allemagne.
« Avec cette ZTL (zone à trafic limité) on va accélérer la transformation de Paris Centre en une grande zone touristique et commerciale qui va chasser les habitants.
Une opposition en ordre de marche
Cela va engendrer l’asphyxie de nombreuses activités économiques », redoute au contraire l’élu d’opposition Aurélien Veron, porte-parole du groupe Changer Paris (LR et centristes) au Conseil de Paris.
La ville avait déjà mené une concertation en ligne en mai et juin 2021, avec 6.779 réponses. 78 % des participants étaient favorables au projet, indique la mairie.
« Plutôt qu’une grande ZTL sur tout le centre de Paris, il faudrait plutôt plusieurs mini-ZTL à l’échelle de petits quartiers », plaide pour sa part Thierry Véron, président de la Fédération des associations de commerçants et artisans parisiens (Facap), espérant aussi une réouverture de la rue de Rivoli, réservée depuis la fin du premier confinement aux vélos et aux seuls véhicules autorisés.
Il espère que l’étude d’impact ne se fera pas que sur Paris intra-muros, car « les habitants venant de banlieue représentent 30 % du chiffre d’affaires des commerçants parisiens ».
ROULER DANS PARIS EN VOITURE : UN CASSE -TÊTE POUR CIRCULER LIBREMENT DANS LA CAPITALE ?
Bye Bye les diesels !
Depuis le 1er juin 2021, les véhicules diesel immatriculés avant le 1er janvier 2006 sont tout simplement interdits de circuler dans Paris.
Un nouveau coup dur pour les automobilistes parisiens, qui réduit encore la liste des voitures pouvant rouler dans la capitale.
Delivauto fait le point sur les véhicules pouvant encore circuler librement dans la capitale et vous propose une solution de rachat de voiture à Paris.
Après les véhicules disposant de la vignette Crit’Air 5 et non classés, la haine d’Anne Hidalgo (maire de Paris) envers la voiture s’étend aux voitures diesel disposant de la vignette Crit’Air 4.
À savoir des véhicules roulant au diesel et immatriculés avant le 1er janvier 2006.
Ceux-ci ne peuvent rouler dans la capitale du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures pour les voitures et tous les jours de 8h à 20h pour les bus et les cars.
Cette interdiction débute dans l’anneau intérieur de l’A86.
Mais concrètement : qui peut encore rouler dans Paris sans être inquiété d’une quelconque amende de 68 ou 135€. On fait le point.
La mairie de Paris a déjà édité un calendrier jusqu’en 2030 avec l’exclusion des véhicules 100% thermiques qu’ils soient diesel ou essence.
La prochaine échéance étant le 1er juillet 2022 avec l’interdiction des véhicules de la vignette Crit’Air 3 puis le 1er janvier 2024 l’exclusion des véhicules de la vignette Crit’Air 2.
Dieu merci il reste des dérogations
Miracle ! Cette exclusion des véhicules de la vignette Crit’Air 5 épargne quelques véhicules comme les ambulances, les voitures de secours, ceux affectés aux associations agréées de sécurité civile, de bienfaisance, de déménagement, pour un tournage ou d’événements sportifs.
Les véhicules de collection sont également concernés par ces dérogations.
DIESEL : LA GRANDE INTERDICTION
Une nouvelle façon d’interdire les voitures à Paris
Zone apaisée ou zone à trafic limitée
Avec la mise en place de ses nouvelles « zones apaisées », la ville de Paris va vous interdire de la traverser sauf dérogation ou raison valable avec justificatif en main.
Paris possède déjà sa ZFE, excluant tous les véhicules les plus polluants du parc automobile actuel.
Si le plan se déroule sans accroc, cette ZFE sera restreinte à partir de 2024 aux modèles les plus modernes du catalogue type voiture hybride et électrique et interdira carrément aux diesels (même récents et de nouvelle génération) d’y rentrer.
Mais la capitale française écolo s’engageant pour la qualité de l’air vient de confirmer l’arrivée prochaine de nouvelles zones réglementées où il sera interdit de venir circuler avec son véhicule.
Des « zones apaisées » ou « zones à trafic limité », dont le but sera de réserver les voies de circulation aux piétons, aux vélos, aux transports en commun et à certaines catégories d’usagers de la route (les artisans et commerçants du coin, mais aussi les personnes à mobilité réduite).
Il ne sera dès lors plus possible de rentrer avec sa voiture dans ces zones, à moins de posséder une voiture électrique ou une excellente raison de le faire.
Paris booste les recharges de voiture électrique.
Paris voit grand : Le plus grand parking pour voitures électriques de France est désormais opérationnel au coeur de Paris, où l’installation de points de recharge en surface comme en sous-sol s’accélère, quatre ans après le flop du service Autolib’.
Un parking nouvelle génération
Situé sous l’église de La Madeleine (VIIIe arrondissement), le parking géré par la Saemes, société contrôlée par la Ville de Paris, propose depuis début avril 505 bornes de recharge électrique, compatibles avec toutes les voitures, et 30 bornes pour les deux-roues.
De nouveaux acteurs
La Saemes, deuxième gestionnaire de parkings de la capitale a l’ambition d’équiper la moitié de son parc en bornes de recharge électrique.
TotalEnergies, chargé avec l’entreprise de télécoms Sogetrel de l’équipement de ces parkings Saemes, convertit aussi en stations de recharge les quelque 200 anciennes stations de voiture en libre-service Autolib’ du groupe Bolloré, dont le service s’est soudainement éteint en 2018 sur un échec financier cuisant.
Un gros contrat à la clé
Le contrat, qui court sur 10 ans, représente environ 15 millions d’euros.
« Un peu plus de 2.200 bornes sont opérationnelles en voirie« , soit la moitié du réseau de la capitale, et 10 parkings souterrains vont devenir des centres de recharge rapide, avec une puissance de 50 kW pour une recharge complète en une heure, a expliqué à l’AFP Philippe Callejon, directeur mobilités et nouvelles énergies France de TotalEnergies.
Gros chiffre en perspective et des objectifs
« Débarrasser la capitale du diesel d’ici 2024 et des véhicules thermiques d’ici 2030 » : Anne Hidalgo
Le premier de ces « hubs » va être mis en service en avril dans le parking situé sous l’Hôtel de Ville. Les autres seront mis en service d’ici 2025.
« On voit que chaque mois, le nombre d’abonnés et d’utilisateurs augmente« , souligne M. Callejon, qui compte près de 25.000 utilisateurs depuis le lancement du service début 2021 et plus de 70.000 recharges sur le mois de mars.
Pour réaliser sa mission et atteindre l’objectif de la maire PS Anne Hidalgo de : « débarrasser la capitale du diesel d’ici 2024 et des véhicules thermiques d’ici 2030 », « il faut accélérer la transition du parc automobile et pour ça développer les infrastructures« , résume l’adjoint EELV aux mobilités David Belliard, qui veut atteindre 8.400 bornes d’ici 2024.
En parallèle, TotalEnergies transforme certaines de ses stations essence, comme à La Défense, en centres de recharge électrique « ultra rapides« , avec une puissance de 175 kW afin d’obtenir « 100 km d’autonomie en 6 minutes« , selon M. Callejon. Une soixantaine sont à l’étude sur la France entière, dont trois à Paris.
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BONUS Delivauto
Les prochaines années vont être drôle à Paris si on ajoute à cela la limitation de la vitesse à 30 km/h qui est déjà en vigueur dans la capitale, les PV font fleurir !
Les travailleurs et les employés qui iront bosser pour se rendre sur leurs lieux
de travail seront encore verbalisés, amendés et taxés.
Cette limitation qui s’applique peu à peu dans toutes les villes européennes s’inscrit dans l’électrification globale du parc auto, dans la réduction des véhicules individuels et dans leur automatisation, ce qui implique qu’il n’est pas question de consommation et d’émissions à tel ou tel régime, essence ou diesel, mais bien de l’interdiction de produire des moteurs thermiques, hybrides y compris, d’ici 10 ans.
– La Rédaction Delivauto –
Sources :